Mardi 24 Août : les transports au Cambodge… toute une histoire !
Partis le matin à 7h du centre Mérieux, c’est à 19h qu’on arrivera à Banteay Chmar sans discontinuer les transports : Nous mettrons donc 12h à parcourir 500 km environ… Tuk Tuk puis car puis Tuk Tuk puis Camry (taxi local) : nous arrivons vannés sans avoir rien fait ! Nous dînons dans la foulée avec notre futur collègue le plus proche : Krou Try, travailleur social chez nous et pièce maîtresse d’Enfants du Mékong à Banteay Chmerdouille (comme dirait l’autre).
A noter dans le paysage : des rizières, des rizières et encore quelques rizières.
Au passage, un arrêt dans un restaurant du bord de route un peu moisi mais dont les arrangements avec la compagnie de bus permettent au proprio de se construire une bête de maison pour le coin (il n’a même pas encore sorti son lustre de l’emballage, c’est un concept ici) :
Je profite de la pause pour câliner un coup des habitants locaux bien mignons qui comprennent le français comme le khmer et c’est très pratique :
Sinon les clips habituels dans les transports ici ne font pas défaut heureusement et c’est une succession de grands moments que je préfère passer sous silence :
Quittant le car nous prenons le camry qui nous emmène pour la dernière portion de route, la plus courte en km (60) et la plus longue en temps (3h cette fois-ci) : c’est cette route mythique qui nous sépare de la grande ville la plus proche, Sisophon, dans laquelle nous devons donc aller chercher nos mails, nos courriers, acheter des choses pas trop chères…
Un petit aperçu de ce premier aller vers Banteay Chmar : sur une portion de route en chantier (cette route est continuellement en chantier depuis quelques années), une voiture surchargée s’est embourbée et ne peut plus bouger, c’est seulement avec l’aide combinée de toutes les personnes présentes qui voulaient avancer que la situation a pu se débloquer (vous remarquerez que les premières photos sont de jour et les dernières sont presque de nuit).
Bonne ambiance malgré la situation, on a pu apprécier le calme olympien des khmers qui ne sont plus à ça près…
