Baignade improvisée dans des rizières inondées (17 Octobre)

Jusqu’à la mi-octobre les pluies étaient très régulières et fortes ; elles sont de plus en plus fortes en fait au fur et à mesure que la saison des pluies avance. Or, cette année, la saison des pluies a été particulièrement forte, et cela s’est traduit par des inondations vers la mi-octobre.

Inondations de villes assez handicapantes à Phnom Penh et chez nous inondations de rizières qui détruisent certaines productions et inondations de routes qui coupent certains villages du reste du monde.

Les khmers arrivant toujours à voir l’aspect ludique des choses traduisent plutôt les inondations par la survenue de deux plaisirs attendus : la pêche qui permet à tout un chacun de manger enfin équilibré en ajoutant des protéines à son repas (et cela pour un bon bout de temps car afin de conserver longtemps le fruit de leurs pêches, les khmers font sécher leurs poissons qu’ils mangent ensuite pendant au moins un mois) et les baignades qui sont source de joies insoupçonnées pour petits et grands.

Les photos de nos filleuls parleront d’elles-mêmes je pense !

Cette baignade improvisée nous a fait découvrir une autre facette réjouissante du caractère khmer, leur capacité à s’adapter aux situations : moins de quelques heures après les inondations, dès qu’un point d’eau permettant la baignade voyait le jour, plusieurs vendeurs ambulants s’y installaient afin de vendre qui son maïs chaud, qui son jus de bambou, qui son serpent grillé…