16 février : des mœurs sociales très libres en apparence… très codifiées en réalité

Publié le par maguegreg

 

Ce matin, notre institutrice, pourtant fiancée de peu, semble toute triste. En discutant avec elle, nous comprenons qu’elle n’est plus si fan que ça de son fiancé. Les femmes khmères étant assez libres de ce point de vue là, nous lui demandâmes pourquoi alors elle ne se contente pas de mettre fin à ses fiançailles. Elle nous explique alors qu’au Cambodge, si l’on rompt ses fiançailles, on doit donner à l’autre partie l’équivalent de 2000$ !

 

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De la même façon, nous apprenons au fil des fêtes où nous nous rendons, que rien n’est gratuit. A chaque fête, chacun doit arriver avec de l’argent qu’il place dans une enveloppe avec son nom inscrit dessus, de façon à ce que le maître de maison sache exactement qui a donné quelle somme…

 

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A la fête suivante, chacun se doit de donner plus que ce qu’il a reçu. Ceci engendre des exigences financières impossibles pour beaucoup de pauvres, qui se voient obligés de vendre parfois une moto ou un bout de rizières pour répondre à ses « invitations ».

Il est bien sûr interdit de refuser une invitation, sous peine d’être mis au ban de la société du village…

 

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C
<br /> Les pratiques sociales sont effectivement très curieuses. Mieux vaut donc être le dernier à recevoir, on sera sûr ainsi d'avoir eu plus que les autres ...<br /> <br /> <br />
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